Inscription étalons SBCA Challenge Endurance

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Lundi 18 septembre fermé

Le lundi 18 septembre 2023, nos services ne seront exceptionnellement pas disponibles en raison d’un décès.

Merci pour votre compréhension.

L’équipe BAPS

L’ID CBC et le Numéro d’Établissement

AUX MEMBRES DE L’ASSEMBLEE GENERALE 2022

Nous avons le plaisir de vous inviter à l’Assemblée Générale du SBCA asbl qui aura lieu le mercredi 6 avril 2022 à 19h00 au Elewijt Center, Tervuursesteenweg 564, 1982 Elewijt.

Clicquez-ici pour plus de renseignements.

NOTE INFORMATIVE SUR LES NOUVEAUTÉS 2022 EN MATIÈRE D’IDENTIFICATION ET DE DÉTENTION DES ÉQUIDÉS

Madame/Monsieur,

Suite à la newsletter du 21 juin 2021, des informations plus détaillées sur les nouvelles règles en matière d’identification et de détention des équidés sont maintenant disponibles.

Ces règles, qui découlent d’une nouvelle loi européenne, ont pour objectif de renforcer les normes de santé et la sécurité de la chaîne alimentaire.

L’enregistrement des lieux de détention

Dès le 9 février, les responsables professionnels ou particuliers d’un lieu d’hébergement d’équidés, devront déclarer leur lieu de détention (prairie ou bâtiment) via le site www.horseid.be/extranet.

Cet enregistrement obligatoire permettra de retrouver tous les équidés qui ont été en contact avec le cheval ou l’âne atteint d’une maladie réglementée.

A la fin de la période transitoire de 6 mois, le détenteur ne pourra plus faire identifier son poulain si le lieu de détention n’est pas enregistré. L’animal sera alors en infraction avec la législation et son détenteur risque des sanctions. Son cheval/âne ne pourra pas être donné, ni vendu, ni abattu.

La tenue d’un registre des équidés présents

Le responsable d’un lieu de détention devra également avoir un registre à jour des chevaux, ânes présents dans ses installations. Différents modèles de registre sont disponibles sur le site de la confédération belge du Cheval.

Ce registre permet de savoir à tout moment, quels sont les équidés présents dans l’établissement ou qui sont passés dans l’établissement, toujours dans le but de pouvoir retrouver les lieux de passage des chevaux/ânes en cas de maladie.

L’utilisation de nouveaux modèles de documents d’identification

De nouveaux modèles de passeports seront utilisés après le 28 janvier 2022 pour les ânes/chevaux nouvellement identifiés. Les premières sections contenant les informations sanitaires ont été adaptées et les règles de sécurité renforcées. Les anciens documents délivrés avant 2022 restent toutefois valables.

Un cheval/âne ne peut être déplacé, vendu ou donné sans son document d’identification.

L’exclusion de la chaîne alimentaire via un vétérinaire ou l’autorité compétente

En tant que vétérinaire, vous seul avec l’AFSCA ou la CBC, pourrez exclure définitivement un cheval/âne de la chaîne alimentaire en complétant la section ad hoc du document d’identification. En effet, hormis la décision d’exclusion prise par les autorités pour raisons administratives, la seule raison d’exclure un cheval/âne de l’abattage pour la consommation humaine est l’administration de certains médicaments .

L’application de la législation en matière d’identification et de détention des équidés est confiée à la Confédération belge du Cheval

Le SPF Santé publique a confié sa responsabilité en matière d’identification des équidés à la Confédération belge du cheval. Celle-ci est chargée de la gestion de la base de données centrale des équidés (HorseID), de l’enregistrement des lieux de détention, de la collecte, la gestion ainsi que le cas échéant, de la correction des données relatives à l’identification et à l’enregistrement des équidés, des opérateurs et des établissements dans HorseID .

Les documents d’identification des équidés destinés à être inscrits dans un studbook continueront toutefois à être délivrés par l’association d’élevage concernée.

Pour plus d’informations sur la procédure d’enregistrement, rendez-vous sur CBC-BCP

La Direction « Santé des Animaux et Sécurité des Produits Animaux »
DG Politique de Contrôle – AFSCA

COVID 19: instructions LEWB

https://www.lewb.be/services/informations/coronavirus

[COVID-19] Nouvelles

Bonjour,

Suivant les directives étendues annoncées hier soir après le Conseil National de Sécurité, la LEWB a pris contact avec le Ministère des Sports Adeps pour lui soumettre une série de questions et demandes d’autorisation par rapport au secteur équestre. Nous attendons leur réponse rapide, mais souhaitions déjà vous informer de lignes de conduite générales, tout en gardant à l’esprit qu’une commune/zone de police peut édicter des normes plus strictes que vous devrez alors respecter. Ces mesures sont d’application depuis ce mercredi 18 mars à 12h jusqu’au 5 avril inclus.

Ces indications visent à réduire contacts et déplacements au strict minimum afin d’assurer le bien-être animal.

• Trajets autorisés entre le domicile et le club équestre pour les gérants et salariés de ce club pour assurer leur activité professionnelle (alimentation des animaux, entretien des boxes). Nous recommandons aux grands centres équestres de répartir, dans la mesure de leurs possibilités, leurs collaborateurs en équipes fixes qui ne travaillent jamais ensemble. Si un collaborateur d’une équipe tombe malade, seuls les membres dudit groupe doivent être mis en quarantaine, ce qui permet d’assurer la continuité des soins aux chevaux.  
• Assurer la bonne santé du cheval en limitant les visites vétérinaires et du maréchal-ferrant au maximum.
• Déplacements brefs des propriétaires/locataires/responsables d’un ou plusieurs animaux autorisés s’ils visent à assurer les besoins des chevaux/poneys : surveillance, entretien, activité physique.
• L’activité physique (monter, longer, promener) devrait être idéalement individuelle en évitant tout regroupement de personnes. Les cours collectifs et particuliers sont interdits.  Les ballades en groupe également. Suivant les recommandations du CNS, 2 personnes habitant sous le même toit ou 2 amis peuvent faire des activités en plein air.

• Le club peut établir un planning qui permettra aux propriétaires/responsables de chevaux de venir seul (ou accompagner d’une personne vivant sous le même toit) pour assurer les soins de base des chevaux. Le gérant peut mettre également en place un système similaire pour aider à sortir les chevaux/poneys de manège, tout en respectant les règles sanitaires.
• Au niveau des pistes intérieurs et extérieurs, nous vous demandons de faire preuve de bon sens et d’éviter une trop grande affluence afin de pouvoir respecter les règles de distanciation sociale et tout en gardant à l’esprit les recommandations de 2 personnes à la fois, selon le principe déjà cité plus haut.

• Les transports de chevaux sont autorisés mais ici également, il convient de limiter de tels déplacements à un minimum et pour des raisons essentielles (vétérinaires ou pour assurer le bien-être du cheval) et de se renseigner sur les éventuelles restrictions appliquées sur le lieu de destination.
• Les cafétarias et/ou clubhouses doivent être fermées et toutes les activités sportives ne visant exclusivement pas le bien-être animal sont interdites.
• Les personnes présentant le moindre signe de maladie doivent rester chez elles et contacter leur médecin traitant pour décrire leurs symptômes.
• Respect obligatoire de la distance sanitaire de 1m50 entre les personnes en présence.
• Mise à disposition de gel désinfectant (si possible) au sein des écuries pour les personnes les fréquentant.

Actuellement, il n’est pas question d’avoir un document de dérogation pour aller sortir son cheval/poney.

Dans la presse (RTL Info), nous avons pu lire l’extrait suivant : Nous avons contacté le numéro d’urgence du gouvernement concernant le coronavirus (0800/14.689). « Les citoyens ont évidemment le droit de se déplacer pour prendre soin de leurs animaux », nous a répondu notre interlocuteur. « Nous demandons par contre qu’il y ait un maximum de deux personnes dans le véhicule ». Que les amoureux des animaux se rassurent donc, les chevaux ne seront pas oubliés durant cette crise sanitaire.

Dès que nous avons des informations complémentaires, nous les communiquerons via nos différents canaux. Nous vivons tous des moments difficiles mais il en va de la santé de vos proches et il est important de faire appel à son bon sens pour que la situation puisse rester sous contrôle. Si chacun prend ses responsabilités, nous pourrons bientôt à nouveau pratiquer notre passion en toute sérénité.

Le service Communication de la LEWB 

presse@lewb.be

083/23 40 70

[COVID-19] Message important

Cher membre

En raison des mesures prises concernant le Coronavirus, nos activités suivantes seront annulées: – 24/03/2020 l’Assemblée Générale et l’expertise des étalons du 28/03/2020. Nous communiquerons plus tard concernant ces activités.

Merci de votre compréhension

Le Conseil d’Administration

Due to the measures taken regarding the Coronavirus, our following activities will be canceled: – 24/03/2020 the General Meeting and on 28/03/2020 the Stallion License. We will communicate new data related to these activities.

URGENT:Covering Certificates to UAE

Dear Members, due to a change in rules in UAE studbook, Covering Certificates sent there must FIRST be stamped by Baps office.

SCID

Et tout à coup, il apparaît: le SCID.

Introduction

Severe Combined Immunodeficiency Disease (SCID) est une maladie héréditaire récessive autosomale, qui se produit chez l’homme, chez la souris, chez le chien, chez le cheval arabe et lors des croisements des chevaux arabes. Dans le cas du cheval, le SCID était découvert pour la première fois par McGuire en 1973 à Washington (Etats-Unis). La base génétique n’est connue que depuis 1997.

Les symptômes les plus courants, qui s’aggravent graduellement, sont la pneumonie avec une fièvre qui se répète (jusqu’à 41°C !), la perte de poids, et souvent aussi de la diarrhée.

Les premiers symptômes se sont aperçus à l’âge d’environ 25 jours et la mort est inévitable.

Héréditaire récessif autosomale ?

Le SCID est une maladie héréditaire récessive autosomale. Qu’est-ce que cela veut dire ? Autosomale est un terme qui signifie que l’hérédité n’a rien à voir avec le sexe. Il se produit aussi bien auprès des étalons que des juments.

Les chromosomes se trouvent en paires, dans lesquelles une partie vient de la mère et l’autre partie du père. Le terme récessif veut dire que le chromosome (provenant d’un parent) est inférieur au chromosome relaté provenant de l’autre parent. La caractéristique d’un chromosome récessif ne se montre donc que dans le cas où le chromosome est présent deux fois dans la paire. C’est le contraire de la caractéristique du chromosome dominant, qui se montre déjà quand le chromosome est présent une seule fois dans la paire.

Quand le poulain reçoit le chromosome SCID de ses deux parents, et que le chromosome SCID est alors ensemble dans la paire, la maladie se montre chez le poulain.

Si le poulain reçoit le chromosome SCID d’un seul de ses parents, le poulain devient porteur et la maladie ne se manifeste pas.

Donc, quand on élève avec une jument et un étalon porteur, il y a une possibilité sur 4 de mettre au monde un poulain souffrant de SCID, une possibilité sur 4 que le poulain soit complètement libre et deux chances sur 4 que le poulain soit porteur. (voir figure 1).

C’est ainsi clair qu’on n’a pas de risque d’un poulain SCID (mais bien des porteurs) si un des deux parents est libre de SCID (voir figure 2).

Symptômes d’un poulain au SCID

Les premiers jours de sa vie, le poulain peut parfaitement vaincre les infections grâce aux anticorps de sa mère, provenant du premier lait. Après environ 25 jours, il a consommé la plupart des anticorps de sa mère et il doit déjà être capable de construire ses propres anticorps – et donc sa résistance ou immunité. Des poulains au SCID n’y sont pas capables, de sorte qu’ils sont très sensibles à toutes sortes d’infections.

La première infection s’attache normalement aux poumons. Le poulain tousse, un liquide purulent coule du nez, il perd du poids, est assommé et a une haute fièvre qui revient sans cesse (jusqu’à 41°C !). Souvent, le poulain a aussi une infection des intestins et de la diarrhée. En même temps, le foie et d’autres organes peuvent être infectés.

Tous ces faits montrent clairement que le poulain n’a aucune chance à survivre et mourra très vite (vers l’âge de 50 jours).

Traitement

Des poulains SCID ne réagissent à aucune thérapie.

Expérimentalement, un poulain atteint du SCID a pu être sauvé par le moyen d’une transplantation de moelle osseuse. Ce traitement n’est cependant pas réalisable dans la pratique, comme il n’y a normalement pas de donneurs appropriés et que la technique n’est applicable que dans des circonstances expérimentales.

Un sérum contenant de hautes teneurs en anticorps et l’administration de hautes doses d’antibiotiques peuvent ralentir un peu l’évolution de la maladie, mais ne peuvent pas éviter le décès. Malgré un traitement intensif, il y a détérioration la santé des poulains. Inévitablement, les poulains meurent environ 4 semaines après l’apparition des premiers symptômes.

Diagnostic

On peut diagnostiquer la maladie sur base du signalement (poulain arabe de 3 à 4 semaines), de la présence de plusieurs infections (spécialement des infections des poumons et des intestins), de l’absence de réaction à la thérapie, et d’une teneur trop basse de cellules de résistance dans le sang.

En 1997, le chromosome et le défaut de chromosome qui causent SCID ont été identifié. A l’aide de ces résultats, un test ADN a été développé, qui peut montrer le chromosome déviant. Maintenant, il est possible de distinguer les animaux porteurs des animaux libres de SCID. Par le moyen de tests de sang et/ou de racines des poils, un diagnostic définitif peut être connu dans les quelques semaines.

L’apparence du chromosome SCID

En 1998, aux Etats-Unis, Bernoco et Bailey ont regardé l’apparence du chromosome SCID chez les chevaux arabes, à l’aide du test ADN. Pour ce faire, ils ont arbitrairement choisi 250 chevaux arabes et ils les ont testés sur l’apparence du chromosome. Le test était effectué sur du sang. Cela a montré que 21 chevaux étaient porteurs du chromosome SCID (8,4%).

Elevage au chromosome SCID

Le développement du test ADN en 1997 était un développement important pour l’élevage des chevaux arabes. Maintenant, on peut élaborer une stratégie d’élevage afin d’éliminer le chromosome SCID de la population des chevaux arabes. Il est recommandé de contrôler les chevaux en rapport avec le chromosome SCID et ne pas élever avec deux porteurs, puisque c’est la seule possibilité d’avoir un poulain SCID. Si un des deux parents est libre de SCID, il n’y a aucune possibilité d’un poulain SCID (mais bien d’un porteur!). Peut-être faudra-t-il contrôler ou bien la jument, ou bien l’étalon pour s’assurer qu’ils sont exempts de SCID. De cette façon, le chromosome SCID s’amoindrira à long terme. Si le but est d’éliminer le chromosome SCID à court terme, on ne peut élever qu’avec des juments et des étalons tous deux exempts de SCID.

Recherche du chromosome SCID

Rechercher si votre cheval est un porteur SCID est possible sur base de sang non caillé et/ou de racines de poils, avec une préférence pour l’examen du sang. La recherche peut se passer éventuellement simultanément avec le contrôle du sang du poulain pour la détermination de l’hémotype ou de l’ADN à la Faculté Vétérinaire à Merelbeke.

Conclusion

Ne pensez pas immédiatement au SCID si votre poulain tombe malade à l’âge de 4 semaines. Il y a tas d’autres causes qui peuvent rendre votre poulain malade.

Mais j’ai écrit cet article afin de vous rendre plus familière la notion de SCID.

Qui sait quand il peut apparaître!

Vétérinaire Olivier Aspeslagh.

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